Une nouvelle ère commence pour le Japon et sa population. Le secret magique vient d'être dévoilé aux non-majs. Aujourd'hui, technologie et magie cohabitent pour le meilleur comme pour le pire. C'est au travers de Tokyo que les premiers échanges - souvent maladroits - se feront, alors que lentement, la population prend conscience de la situation: non, ce n'est pas un rêve mon ami. Les sorciers sont parmi-nous.
29/09/2019 → la V3 s'installe tranquillement 14/07/2019 → nouveau contexte du forum voit le jour 19/05/2019 → ouverture du forum
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welcome sur Usan Musho, un forum CITY/HP ou vous pouvez incarner Sorcier/Non-Majs. Le jeu se déroule à TOKYO au Japon en 2019 alors que le secret magique vient tout juste d'être brisé.. Vous aurez 15 jours pour terminer votre fiche. Un RP par mois est demandé, mais pas de lignes minimum par réponse.
Les cours étaient fini depuis un certain temps. Mikihiko pouvait enfin souffler et se détendre. Passant sa main dans ses cheveux bouclés, le yakuza se fixa dans le miroir de sa salle de bain. Le reflet renvoyé le visage d'un homme de vingt-six ans, les traits tirés, on pouvait apercevoir les tâches d'encre sur sa peau. Soupirant, il jeta invoqua l'heure vit qu'il était en retard pour son rendez-vous du vendredi soir avec Hina. Rien que le pensé à son cadet, réussit à lui faire coloré ses joues. Enfilant rapidement ses chaussures, il partait au pas de course rejoindre l'appartement de l’infirmier. Traversant les couloirs des pavillons, Miki croisa quelques élèves et professeurs. Une fois arrivé dans le bon, il se dirigea vers l'endroit qu'il connaissait par coeur. Le japonais sentait un picotement familier prendre possession de son corps. Une symphonie de sensation, le tout ponctué par les battements de son coeur. Il toqua contre la porte en bois avec cette aisance qui démontrait le fait qu'il venait régulièrement voir le sorcier. Miki ne put s'empêcher de se passer une nouvelle fois la main dans les cheveux, espérant mettre de l'ordre dans cet espèce de nid à oiseau. Se raclant la gorge, il étira ses lèvres dans un sourire tremblotant. Il avait beau avoir l'habitude de fréquenter régulièrement le bel homme, à chaque fois cela se terminer de la même manière. En résumé, la petite pucelle attendait que son prince charmant ouvre sa porte pour se faire une soirée bière, entre virilité.
Tu resteras ici pour la nuit le temps que la potion fasse effet, je l’avais dit tout en prenant en note dans le dossier du jeune quatrième année qui avait eu un incident de polynectar et qui s’était retrouvé avec des plumes et un pseudo bec. Demain tu auras retrouvé une apparence normale, mais d’ici là ta nuit va être pénible pour toi, c’est ça de jouer avec des potions compliquées. Je soupirais avant de terminer de prendre en note et de laisser l’élève se reposer plus ou moins. Je retournais rapidement à mes appartements qui était à côté de l’infirmerie. Cet élève qui venait tardivement après avoir joué à l’apprenti chimiste, ça m’avait clairement mis en retard dans mon “rendez-vous”. Rendez-vous ? Cette pensée me fit légèrement rougir mais je secouais la tête, ce n’était qu’amical entre mon aîné et moi. Bref au moins déjà, lui aussi semblait être en retard et c’était ma chance. D’un coup de baguette, je rangeais le document dans mon bureau et je vins rapidement me pencher pour me regarder dans un glace et tenter de me recoiffer, plus ou moins. Alors que j’arrivais à résultat convenable, j’entendis toquer à la porte. J’arrive, je me pressais pour aller ouvrir à mon collègue et ami. Baissant le regard - oui une habitude - j’eus un sourire timide en voyant le professeur. Jusqu’au moment ou je captais que j’avais encore ma blouse blanche sur les épaules. Mince excuse j’ai fini en retard à l’infirmerie, j’ai pas eu le temps de me changer, je me reculais pour laisser rentrer mon ami en précisant, reste pas dehors entre, t’es ici comme chez toi après tout, sourire plus confiant plus avenant je m’osais à planter mon regard dans le sien, tout en me forçant à ne pas penser trop fort au fait que j’avais envie de passer mes doigts dans sa chevelure en bataille. Je me raclais la gorge en poussant la porte. Et toi… la journée ?
Il avait l'impression d'être à son premier rencard. Alors qu'honnêtement il allait juste voir un ami. Ouais, un ami. Les yeux dans les vagues, il ne fit pas attention à la porte qui venait de s'ouvrir devant lui. Levant la tête, il ne put s'empêcher de faire un sourire charmer, par Hina avec sa blouse blanche. "Ne t'inquiètes pas, tu as tes obligations c'est normal" dit Miki en secouant ses mains en signe que c'était bon. "Si tu veux, on peut reporter la soirée ?" proposa le professeur inquiet de déranger l’infirmer qui a dû avoir une soirée bien remplit. Timidement, il suivit les traces de pas du maître de maison. Chaussures sur le pallier et veste qui rejoint le porte manteau. Miki admira le paysage devant lui. L'appartement était agréable. Reflet de son propriétaire. "Plutôt bonne, bien que des élèves se sont amusés à passer de la théorie à la pratique." répondit Mikihiko en se souvenant de cet épisode catastrophique. Il crut qu'il allait envoyé les deux garnements récurer la grotte pour leur bêtise. "Mais heureusement pas de blesser." rajouta Miki en soupirant de soulagement. Sinon, il n'imagine pas le remue ménage que cela aurait causer. " Et toi ? Je suppose pas de tout repos ?" demanda le bouclé avec un petit sourire encourager. Il voyait bien que son ami avait passé une journée folle. A croire que les élèves adoraient les faire tourner en bourrique. "J'ai ramené des petits mochis fait maison, j'espère que tu vas aimé" ajouta Miki les yeux plissés de bonheur, les joues rouges de bonheur.
Oh non sûrement pas, ça me fait plaisir de te voir surtout après cette journée, oh non je ne voulais pas qu’il s’en aille. Loin de là même. Je m’étais naturellement écarté en invitant mon collègue et ami à venir dans mon chez moi. Ce n’était pas le grand luxe, mais c’était comme ce que je pouvais fais, j’en avais fais mon cocon, un endroit doux qui à la fois rappelait mes deux origines, pour ne pas me sentir dépaysé, on trouvait d’ailleurs des photos mouvantes de mes parents et de Hawaii ça et là. J’eus un sourire amusé en écoutant le professeur me parler de sa journée. Domage qu’il n’y ait pas eu de blessé sinon j’aurais pu te voir avant dans mon infirmerie, petit sous-entendu ? Allez savoir. Je soupirais alors que je retirais ma blouse avant de sortir ma baguette de ma manche pour la ranger automatiquement. C’est ce genre de journée ou tout le monde des bobos en même temps et j’ai même fini avec un élève qui s’est cru assez virtuose pour faire une potion de polynectare… il avait la tête de sa chouette de compagnie, je grimaçai avant de me laisser aller à rire doucement avant de lever les sourcils. C’était…. si gentil. Je rougis légèrement à mon tour avant de dire souriant. Tu as fait des mochis pour moi ? J’ai hâte de goûter. J’avais fini aller vers mon bureau, là où je rangeais tous mes dossiers, je regardais mon ami avec un air taquin avant de préciser. Moi je suis passé à la cuisine aujourd’hui pour piquer quelques trucs, j’ouvris un tiroir que j’avais enchanté pour qu’il puisse stocker une infinité de choses, je plongeais tout mon avant bras à l’intérieur pour en sortir une bouteille d’un litre de bière. Avec un grand sourire je regardais Miki tout en ouvrant la bouteille. Par contre je n’ai pas pensé aux verres. Je replongeais mon avant bras pour sortir une autre bouteille, la même, juste au cas où. Je me levais pour revenir vers mon ami avant de désigner la banquette du menton sans rien dire de plus. Face à une cheminée crépitante, je posais la bouteille pas encore ouverte sur la table basse avant de m’asseoir sur la banquette et de faire signe à Miki de venir à côté. Rapidement porter celle ouverte à mes lèvres pour en boire de longues gorgées avant de la tendre au bouclé sans pour autant oser plus parler. Ni lui ni moi n’étions des grands bavards et rajoutez à ça qu’en plus le plus vieux me plaisait ? La situation pour vite devenir malaisante, alors je me raclais la gorge en évitant soigneusement le regard de mon aîné.
Un sourire timide prit place sur son visage. Miki était soulagé alors de voir que cela ne déranger pas son collègue qu'il soit ici. Rien que d'imaginer qu'il serait repartit chez lu bredouille, lui fit un pincement au coeur. "On peut toujours se voir en dehors de l’infirmerie" souffla doucement le professeur en se passant la main dans les cheveux, signe de sa gêne évidente. En entendant la phrase de son cadet sur la folie de l'élève, Miki ne put s'empêcher de bouffer de rire. Il cacha son rire derrière sa main, mais on pouvait voir ses yeux pétillaient. Le sorcier remarqua la rougeur du maître de maison, et son coeur loupa un battement. Se raclant la gorge, il rajouta "J'espère que tu vas aimé." Suivant son ami, il s'installa à ses côtés. Un pack de bières devant eux, on aurait pu les prendre pour les beaufs de soirée. Sans pouvoir détourner son regard, il suivait en direct la longue gorgée du sorcier. Et, Mikihiko se sentait tout émoustiller par cette vision. Baissant les yeux, les joues brûlantes et le ventre tordu par les papillons. Il ne vit pas immédiatement la main lui tendre la bouteille. Attrapant celle-ci, ses doigts venaient de frôler ceux de Hina. Wouha, tellement cliché. Le brun pensait que ce genre de chose n'arrivait que dans les K-dramas. Mais à croire que non. Poussant ses lèvres, là où se trouvait celles de l'autre brun. Il se fit la réflexion, qu'un baiser indirect venait d'être échangé entre les deux hommes. Et il ne savait pas ce qui venait de réchauffer son organisme. Cette pensée ? Ou l'alcool qui faisait effet ?
Oh… euh… oui on peut, sourire timide ancré sur les lèvres, je ne savais pas vraiment comment j’étais censé interpréter les paroles du professeur. Enfin… je ne devais pas trop m’emporter, c’était probablement simplement amical n’est-ce pas ? Non je devais pas penser à de telles choses. Alors rapidement je balayais cette pensée. Reprenant ce pourquoi nous étions ici à la base, passer un moment entre couilles, boire de la bière. Pourtant Miki m’avait fait la surprise de faire de mochis lui-même. L’intention était si délicate. Tu les as déjà préparé pour moi je… je suis touché, ce n’était pas grand chose quand on y pensait, mais pour moi c’était important. Je m’occupais alors de sortir notre boisson de mon tiroir de j’avais enchanté moi-même avant d’aller nous installer confortablement pour commencer à profiter de notre soirée pour nous reposer, chill et laisser bien loin nos journées et nos semaines de travail éreintantes. Le premier à boire longuement, quand je tendis la bouteille à mon ami, je cru apercevoir ses joues colorées, mais je préférais me dire que ce n’était que mon imagination. En revanche mon imagination n’avait clairement pas opéré, là je venais vraiment de sentir ses doigts sur les miens ? Je me raclais la gorge en détournant le regard. pourtant rapidement ce même regard se reposa sur mon collègue, c’était plus fort que moi, mes yeux étaient attirés comme un aimant par son visage. Et quand ses lèvres se posèrent sur le goulot, ma seule pensée fut de me demander ce que cela ferait si cette bouche se posait sur la mienne. Wow Hina, non il ne fallait pas penser ça. Mon regard resta sur lui, trop tard je n’arrivais pas à m’en détourner. Et sans m’en rendre compte j’avais tendu ma main. Et sans pouvoir l’arrêter, mes doigts vinrent se loger dans ses cheveux. Recoiffant machinalement et surtout comme je le désirais secrètement les boucles sauvages du sorcier au sang pur. Mes joues se firent plus rouge, et pourtant je continuais de coiffer du bout de mes doigts les cheveux de mon aîné, comme si cela était parfaitement normal. Et tout en retirant ma main je détournais mon regard. Tu… un épis, je tentais de me justifier, mais pourtant mes oreilles étaient complètement rouge. Signe que c’était parfaitement faux… mais ça, impossible de le dire à haute voix sinon quoi ? Lui dire qu’il me plaisait ? Alors pour couper court au silence je vins attraper la bouteille de bière, je portais le goulot à mes lèvres brutalement et cette fois je bus beaucoup plus. Vraiment plus. Vraiment trop vite. Au moins comme ça je n’avais pas à parler. Mais le risque ? J’allais commencé doucement à être pompette et ça ? Ça ce n’était pas bon.
Son collègue et ami était beaucoup trop mignon. Les joues et les oreilles rouges, Miki n'arrivait pas vraiment à le regarder en face. Ses doigts tapaient en rythmes sur la table en bois, créant ainsi une symphonie dont lui seul connaissait réellement les notes. De son autre main il faisait tournoyer le liquide ambré créant ainsi une mer se balançant au grès des humeurs de Neptune. Il était à la fois apaisé et stressé. Hina arrivait à lui fait ressentir diverses émotions et cela bouleverser le professeur. Il n'était qu'ami, collègue de boulot n'est ce pas ? Étrangement cette pensée réussit à lui miner l'esprit. Tout doucement, presque tendrement des doigts s’emmêler dans ses boucles folles. Sans vraiment y croire, il ferma les yeux apaisé par ce toucher digne du Paradis. Miki a toujours été faible devant les démonstrations affectives. Le sorcier aimait les choses simples et tendres. Et Hina arrivait à lui donner les deux. Son coeur cognait contre sa cage thoracique, tel un oiseau qui voudrait s'enfuir de sa cage dorée. Le sang-pur ne put s'empêcher de lâcher un faible gémissement de bien être. Pire qu'un gros chat avec des grattouilles. "Hina" souffla presque tendrement l’aîné en savourant le roulement du prénom sur sa langue chargée d'alcool. Mais le bonheur eut une fin, le plus jeune enleva sa main. Mikihiko ouvrit les yeux, frustré d'avoir perdu le contact. La bière partit dans la main de l’infirmier. "Ah, euh merci ?" répondit le professeur en rougissant, pourtant il avait essayé de se coiffer correctement. Mais à croire qu'une mèche rebelle avait voulu faire sa loi.
J’ignorais ce qu’il se passait mais…. wow c’était en train de se passer. Cette soirée était pour le moins… étrange ? On commençait à peine à boire et déjà que je commençais à avoir chaud. Et je ne savais pas qui en était la cause principale. Est-ce que c’était Miki… ou l’alcool ? Mais le fait était que j’avais déjà ma réponse. Je n’avais clairement pas assez bu pour être ivre. Alors je savais bien que c’était le beau professeur qui me faisait cet effet. Mais imaginer plus ? Impossible. Le fait était que c’était un collègue de travail déjà… et ensuite j’étais sûr de ne pas être son genre. Pourtant je l’avais vu rougir ? J’étais un peu égaré, est-ce que cette entrevue était une bonne idée ? Probablement pas. Mais pourtant je ne poucais pas m’en empêcher, c’était plus firt que moi. Comme ce geste que j’avais eu à l’encontre de mon ami. J’avais glissé mes doigts dans son épaisse chevelure bouclée, doux fantasme que me trottait dans la tête. Je le recoiffais tendrement alors que me joues se firent plus rouge et plus chaudes. Et ce gémissement bien que discret ? Il me fit carrément beaucoup trop d’effet. Et mon prénom qu’il prononça de la plus douce des façon, comment ne pas craquer ? C'était trop pour moi. j’avais fini par retirer ma main, cherchant une excuse bien minable pour me justifier. Pourtant juste après j’avais foncé sur la bouteille pour boire un peu plus. Oublier ce que je venais de faire. Je bus rapidement. Et beaucoup. Le fait était que j’avais bien descendu un quart du litre litre de cette simple fois. Alors que je cessai de boire j’eus un très léger hoquet. Je tendis posais la bouteille sur la table basse avant de me tourner vers mon ami. Et… tes… mochis ? On…. on les goûte ? Je me cherchais des excuses ? Oui. Je voulais passer à autre chose. Mais là… l’alcool me montait à la tête et pas qu’un peu. La dégustation passerait après, je m’étais rapproché de mon ami sur un coup de tête. Mes doigts avaient attrapés son col, rapprochant mon visage du sien. Miki, j’fais une connerie, arrête moi. Pourtant je sentais mon souffle contre mes lèvres et j’en perdais ma logique. Je voulais craquer je voulais l’embrasser, goûter ses lèvres, une année qu’il me plaisait et là, il fallait de l’alcool pour que j’ai le courage de lui dire.
Il avait la Garonne en crue comme on disait dans son jargon. Quelques gorgées de bière, et le voilà entrain de voir floue. Miki n'avait jamais véritablement tenu l'alcool, ce qui était problématique lors des cérémonies ou bien des sorties entre amis. Heureusement qu'il était en bonne compagnie et pas trop pompette. Il fit un sourire paresseux au bel homme. Hina avait ce charme dévastateur qui mettait facilement le professeur en PLS. Son coeur battait trop vite, des papillons envahissaient son ventre et tout son corps semblait être à l'écoute de ses hormones. Mikihiko 26 ans, avait l'impression d'en avoir 15 aux côtés de l'infirmier. Le brun se retrouvait à la place de la collégienne devant son coup de coeur. Et, il ne savait pas cela était dû à l'alcool ou à ses pensées sur sa vie amoureuse mais ses joues devenaient rapidement rouge. Le sorcier avait cette impression de chaud, voir de suffoquer. Alors que son éducation lui aurait interdit de faire ce geste, il déboutonna sa chemise blanche de quelques boutons laissant sa peau respirer. Poussant un soupire de bien-être, peut-être dû à cette sensation ou bien, au massage crânien de Hina. Qui entre nous devrait se reconvertir en masseur vu ses talents. Miki avait l'impression de partir dans un monde parallèle ou les choses seraient plus simple. Avec un avenir aux côtés de son ami. La voix rauque de celui-ci réussit à le faire émerger. "Bien sûr" Alors que Miki allait attraper l'assiette il se sentit tirer vers le visage attrayant de son ami. Leur souffles créaient une douce symphonie qui lui envoya des frissons. Ses yeux ne pouvaient s'empêcher de loucher sur les lèvres. Mais la tête lourde avec un semblant d'un peu de conscience. Il se rapprocha du visage de Hina. Il colla son front contre celui du bel homme. Ses doigts ne purent s'empêcher de caresser la nuque de son cadet. "Quoique tu fasses, je serais toujours là pour toi" marmonna le professeur avec un faible sourire, les yeux pétillants de bonheur et d'alcool. Il décolla son front du plus jeune avant de faire un bisou esquimau. Doux, tendre, sensuel trop d'émotion pour le professeur. Mais pour rien au monde il voulait partir de là. Soufflant, il se recula et passa sa main dans ses cheveux désordonnés en lâchant un sourire en coin. Sourire timide ? Sourire séducteur ? Lui-même ne savait pas. "Alors ces mochis ? " On pouvait lui donner la récompense du pire détournement de situation !
Je ne saurais qualifier l’instant. Je ne savais pas si c’était l’alcool qui embrumait mes pensée ou si elles étaient déjà complètement dans le flou à cause de la simple présence du professeur. Mais l’accepter, ça c’était une histoire complètement différente. Parce que je me posais trop de questions, un peu trop. Et là après avoir bu trop rapidement, les questions commençaient doucement à s’envoler. Alors que mes joues commençaient à se faire doucement plus rosées à cause de l’alcool. Tellement que j’en avais même oublié que je lui avais demandé de sortir ses fameux mochis qu’il avait préparé lui-même pour moi. Il fallait dire qu’en ouvrazn quelque boutons de sa chemise, le plus vieux m’avait donné une vue sublime ce que je devais être des tatouages sur son torse. Et clairement, les tatouages c’était ma faiblesse, sinon je n’en aurais pas moi même. Et cette simple vue m’avait donné encore plus chaud. Mais à quoi il jouait le chevelu ? A quoi on était en train de jouer tous les deux en fait ? Et sans résister plus je vins attraper mon collègue, me rapprochant un peu trop de lui pour qu’on puisse qualifier de seulement amical. Je voulais qu’il m’arrête. Je voulais qu’il me fasse arrêter mes conneries. Et ses lèvres trop tentatrices, trop charnues, trop belles. Alors que je senti son front se poser contre le mien, je fermais les yeux, soupirant de bien être. J’eus des frissons à cause de ce doux contact au niveau de ma nuque. Il devait arrêter ou j’allais devenir fou moi à force. Toujours là ?Je passais ma langue sur mes lèvres pour le humecter, ouvrant les yeux pour planter mes iris dans les siens. Il recula et je me bénis de ne pas avoir craqué et pourtant, ce n’était pas l’envie qui me manquait. Je reportais mon, attention sur les douceurs faites par le professeur. J’en attrapai un pour le mettre directement dans ma bouche pour oublier un peu ce qu’il venait de se passer, mais c’était compliqué. Parce la suite me tournait trop dans la tête. Et la suite de la suite. Et encore et encore, jusqu’au réveil le petit matin, de le voir décoiffé dans mon lit. Je secouai la tête avant de tourner ma tête vers mon ami, passant mes doigts sur mes lèvres pour enlever ce qu’il restait dessus. Délicieux… t’es… t’es bon cuisinier. Mon regard fini par baisser sur ses lèvres et un peu plus bas sur ses tatouages, même si les mochis étaient bons, j’étais presque sûr que sa peau aurait meilleur goût. Et juste en pensant ça, je déglutis très difficilement. Bon sang, il me rendait vraiment dingue.
Les joues rouges, le coeur battant à une vitesse anormale. Le professeur avait dû mal à redescendre de son petit nuage. Dionysos avait empoisonné ses pensées claires avec son breuvages. Croquant dans l'un de mochi, il ferma les yeux pour apprécier la texture moelleuse et la crème. Alors qu'il venait d'ouvrir ses yeux, il ne put s'empêcher de remarquer la crème au coin des lèvres de son cadet. Du bout des doigts, il enleva la criminelle pour la porter à ses lippes et d'un coup de langue joueuse il lécha son pouce. Faisant un sourire malicieux à son collègue. Il attrapa la bouteille de bière et but plusieurs longues gorgées. Les idées de moins en moins claires. Mikihiko le professeur sérieux laissa place à la bête de la nuit. De plus, le brun pouvait sentir cette chaleur étouffante qui l'envahissait. Marmonnant un "J'ai trop chaud" rauque. Il ne tardait pas à faire tomber tout les boutons de sa chemise blanche laissant une ouverture sur son torse encré et percé. Un doux frisson le prit et il ne put s'empêcher de soupirer. Jouant avec ses cheveux, il enroula quelques mèches autour. S'étirant tel un chat, il choppa un mochi avant de le porter aux croissants de chairs de son cher infirmier. Le yakuza ne pouvait s'empêcher de dévorer du regard son collègue. Trop beau, trop gentil, trop parfait et cela faisait indéniablement battre son organe vital. "Merci, j'aime bien cuisiner." ll prit une pause, puis enchaîna " Si tu veux, je pourrai t'en refaire. Et si tu es sages, tu auras des bentos. " Le tout avec un grand sourire. Il imaginait déjà entrain de le faire pour son ami. Sa "fiancée" lui avait déjà qu'il était un homme à marier. Et en y pensant c'était plutôt ironique au vu de leur relation. "Alors, qu'as tu à me raconter ?" demanda Mikihiko curieux de savoir ce qu'avait pu faire Hina ces derniers jours.
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